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Ouest France

27/02/2014

 La musique brésilienne, Karine Huet connaît sur le bout des notes. Elle s'est prise de passion pour l'accordéon brésilien et a multiplié ses voyages musicaux au Brésil pour participer aux casas de forro. À Rennes, elle a même créé un club de choro qui organise des rodas, ces boeufs musicaux pour apprendre et progresser.

 

Hier soir, une roda était d'ailleurs organisée à l'Étage, mais déjà le midi, Karine Huet a offert un midi musical, un concert illustré aux Champs Libres. Accompagnée de Teteu à la guitare sept cordes et de Ze Luis Nacimento à la percussion, elle a fait découvrir ces rythmes musicaux ensoleillés et très présents au Brésil et souvent moins connus que la samba et la bossa-nova. « Le choro, c'est la première musique brésilienne urbaine, c'est un métissage de plein de rythmes, avec des improvisations, des variations », explique Karine Huet. Rio en est la capitale. C'est une musique très difficile, pratiquée par des virtuoses, « plus qu'un rythme, c'est une manière de jouer la musique ».

 

Le forro, c'est la musique très chantée, très répandue aussi dans les bals forro. « C'est l'équivalent des fest-noz bretons... » La formation : un accordéon, un zabumba et un triangle. « C'est très joué en juin pour fêter la Saint-Jean. » C'est Luiz Gonzaga, grand musicien qui a permis au forro de se diffuser dans tout le Brésil.

Um chorinho pra voce/ Karine Huet/ Jean Brogat Motte/ Sebastien Pacreau

Merci Marcelo Chiaretti pour cette photo

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